Qu’est-ce qu’une charte graphique ?
Lors de la création de votre entreprise ou de votre marque, il est essentiel qu’elle « existe graphiquement », afin que vous soyez reconnaissable par vos prospects, clients, et même vos concurrents. La charte graphique va permettre de définir les codes de votre identité visuelle. Elle s’appliquera par la suite à l’ensemble de vos supports de communication.
Quel est le rôle d’une charte graphique ?
Une charte graphique a plusieurs objectifs :
- Le premier est de permettre à la marque ou à l’entreprise d’être aisément identifiable par son image et sa personnalité,
- De garantir une cohérence graphique sur tous les supports de communication,
- D’implanter l’image de marque sur le long terme,
- De réussir à trouver une place dans l’esprit du consommateur et d’établir une relation de proximité,
- Le dernier objectif est de modifier la perception du consommateur, un gage de qualité des produits et/ou des services proposés par la marque ou l’entreprise.
De quoi se compose une charte graphique ?
La charte graphique se compose de plusieurs éléments. Voici les trois éléments majeurs :
· Le logo
Le logo, également appelé logotype, est l’élément central de votre charte graphique. C’est une représentation graphique de votre marque. Il est préférable que le logo représente l’entreprise par son activité et ses valeurs, afin de renforcer l’image de marque et de favoriser sa reconnaissance.
Lorsqu’une entreprise évolue, le logo est aussi susceptible d’évoluer avec elle ; on passe alors par une refonte du logo pour maintenir une cohérence entre l’avant et l’après.
Tout comme le nom de la marque/entreprise, le logo doit être déposé auprès de l’INPI pour être protégé des éventuelles copies ou fraudes.
· La typographie
La typographie correspond à la police d’écriture. En effet, lors de la réalisation d’un support de communication, il est important d’avoir une cohérence graphique au niveau des textes. La typographie va permettre de donner le positionnement et le ton de la communication de l’entreprise, mais aussi de retranscrire ses valeurs et son activité.
· Les couleurs
Les couleurs doivent être choisies avec soin. Elles doivent aussi signifier quelque chose, refléter des valeurs ou l’activité de l’entreprise. Il est appréciable que les couleurs soient en harmonie les unes avec les autres, afin que les supports de communication soient agréables à regarder.
Le logo, la typographie et les couleurs peuvent être complétés par d’autres éléments tels que les pictogrammes, des illustrations, des photos ou des icônes par exemple.
Une fois que les éléments de la charte sont élaborés, on peut ensuite les décliner pour obtenir les différents supports de communication : signatures mails, cartes de visite, présentation PowerPoint, site web, réseaux sociaux… Ces supports font aussi partie de la charte graphique.
Comment rédiger une charte graphique ?
Rédiger une charte graphique est une étape clé dans la vie d’une entreprise. C’est pour cela qu’avant de passer à la création graphique, il faut définir sa marque, afin d’élaborer une identité cohérente.
Une identité cohérente
Créer une identité cohérente, c’est avant tout définir ses objectifs de communication. Il faut se poser les bonnes questions qui sont :
- Quels sont les messages que je souhaite véhiculer ?
- Quelle est la promesse de ma marque ?
- Quelle est sa raison d’être ?
- Quels sont mes objectifs finaux ?
Définir le logo
Votre logo doit être illustré en fonction de votre identité, c’est-à-dire de votre raison d’être et votre activité, mais pas seulement. Il faut veiller à ce qu’il soit reconnaissable, mais aussi déclinable en plusieurs couleurs, plusieurs formats et sur plusieurs types de supports.
Définir les couleurs
La sélection des couleurs se fait en fonction du logo. Il faut veiller à opter pour des couleurs qui ne s’éloignent pas trop de celle du logo, afin de créer une harmonie. Il est généralement conseillé d’en sélectionner quatre. Le choix des couleurs doit être suivi d’une argumentation, ainsi que des codes hexadécimaux, afin de faciliter le travail des graphistes.
Définir la typographie
Tout comme les couleurs, la typographie doit être en accord avec le logo et être suivie par des explications notamment sur leurs recommandations d’utilisation. Il faut veiller à utiliser la même typographie sur l’ensemble des supports que ce soit on line, c’est-à-dire sur les réseaux sociaux et le site internet ; et off line, c’est-à-dire la communication sur papier.
Les pictogrammes et les icônes
Ces deux éléments ne sont pas essentiels dans une charte graphique, mais si vous décidez de les réaliser, il faut nécessairement qu’ils soient en accord avec les couleurs, mais surtout en accord avec l’univers graphique de la marque.
Quels sont les outils pour réaliser une charte graphique ?
La création d’une charte graphique se fait à l’aide de logiciels de création graphique plus ou moins complexes.
Voici la liste d’outils gratuits avec lesquels il est possible de créer une charte graphique :
- Canva
- GIMP
- Inkscape
- Vectr
- Photopea
Pour une charte graphique professionnelle, il est recommandé de passer par une agence de communication, qui utilisera la suite Adobe (et notamment Illustrator pour le logo et InDesign pour la charte graphique) mais qui fera surtout appel au talent et à la créativité de l’équipe de directeurs artistiques et graphistes !
Quelles sont les chartes graphiques les plus populaires ?
Parmi toutes les chartes graphiques qu’il existe dans le monde, nous avons sélectionné quelques chartes graphiques ancrées dans les esprits du grand public, à travers les frontières :
Qu’est-ce qu’une URL ?
Une URL est un acronyme qui signifie en anglais Uniforme Resource Locator et en français localisateur uniforme de ressource ; il peut aussi être appelé adresse web ou lien. L’URL est une adresse unique permettant d’accéder à une ressource unique sur le web, via une chaîne de caractères. Les ressources sont diverses : cela peut être des photos, vidéos, documents HTML ou encore de la musique. On retrouve les URL en haut de la fenêtre du navigateur, dans le champ d’adresse sous forme complète ou tronquée.
De quoi est composé une URL ?
Les URL sont créées dès lors que l’on crée un site web, un blog ou un site e-commerce et leurs ressources liées. Les URL sont créées de façon spécifique et sont composées de lettres, de chiffres et de symboles. On appelle ça des caractères imprimables, ils sont régis par des règles strictes. Une URL se compose de quatre parties qui sont : le protocole, le nom de domaine du serveur, le numéro de port et le chemin et nom de la ressource. Nous allons à présent décortiquer une URL pour vous aider à mieux en comprendre la structure. Prenons par exemple, l’URL de l’article : https://www.propulse.fr/mot/URL/
Le protocole
On retrouve ici le fameux « https:// » qui correspond à la procédure permettant l’accessibilité d’un site à la plateforme de recherche mondiale. À savoir que le « s » de https, signifie que le site sur lequel vous naviguez est sécurisé. Il existe d’autres protocoles tels que :
- ftp: – Pour transférer des fichiers sur un site FTP (site qui permet de transférer des fichiers)
- mailto: – Pour envoyer des mails
- news: – Pour accéder à un forum de discussion Usenet
- file:// – Pour insérer des photos sur le web
Le nom de domaine
On retrouve www.propulse.fr , il se compose d’un préfixe qui correspond à « www. », du nom du site qui est ici « propulse » et d’une extension générique qui correspond à «.fr». Pour plus d’informations sur le nom de domaine, vous retrouverez un article complet à ce sujet.
Le numéro de port
Le port est un numéro qui n’est jamais affiché, mais il est pourtant bien présent dans votre URL. Il permet de pouvoir transmettre notre demande d’informations au serveur et ensuite de les recevoir. Le numéro de port des sites en https est le numéro 443.
Chemin complet et nom de la ressource
Dans le cadre de notre exemple, on retrouve /mot/URL/. Il permet de nous aiguiller vers la bonne page.
Comment structurer votre URL ?
Nous vous recommandons de créer des URL courtes et compréhensibles qui faciliteront la lecture aux utilisateurs du site. Nos conseils :
- Utiliser des mots simples et descriptifs
- Séparer les mots à l’aide de traits d’union (-)
- Utiliser l’encodage UTF-8 pour substituer les caractères ASCII
A éviter :
- Utiliser des caractères non ASCII tels que des émojis, des caractères chinois, hébreux, arabes ou encore des accents.
- Utiliser des traits de soulignement (_)
- Ecrire les mots les uns à la suite des autres
- De plus, il y a des caractères qui sont interdits, on retrouve :
- Les espaces
- Les voyelles accentuées
- Les signes de ponctuation tels que les guillemets, les hashtags, les points …
Ce sont ces types de caractères qui doivent être remplacés par l’encodage UTF-8. Voici la liste des caractères interdits et l’encodage qui les remplace.
Caractère | Codage URL |
Tabulation | %09 |
Espace | %20 |
! | %21 |
« | %22 |
# | %23 |
% | %25 |
& | %26 |
( | %28 |
) | %29 |
* | %2A |
+ | %2B |
, | %2C |
. | %2E |
/ | %2F |
: | %3A |
; | %3B |
< | %3C |
= | %3D |
> | %3E |
? | %3F |
@ | %40 |
[ | %5B |
%5C | |
] | %5D |
^ | %5E |
‘ | %60 |
{ | %7B |
| | %7C |
} | %7D |
~ | %7E |
Comment optimiser votre SEO grâce à votre URL ?
Lorsque vous créez votre site internet, le moteur de recherche va référencer votre site en fonction de votre contenu, mais aussi de votre URL. Les robots des moteurs de recherche vont dans un premier temps identifier votre site. L’URL va leur permettre de repérer les pages et ensuite de les indexer. Plus votre URL sera précise, plus votre site sera mieux référencé.
Qu’est-ce que le e-commerce ?
Le e-commerce correspond au commerce sur Internet. Ce type de commerce permet l’échange de biens, de services et/ou d’informations via des sites web. On le connaît aussi sous le nom de commerce en ligne, e-shop ou e-boutique.
Le e-commerce est un site web disponible sur ordinateur, mais aussi sur téléphone mobile, ce qui lui permet d’être accessible à tous types d’utilisateurs. Disposer d’un site e-commerce permet à l’entreprise :
- De permettre un achat rapide des produits / services de sa marque de façon sécurisée
- De pouvoir dépasser une zone de chalandise locale, en nationalisant voire internationalisant son commerce
- De toucher de nouveaux types de prospects
- De convertir des visiteurs en clients de la boutique physique (ce qu’on appelle le web to store)
- De fidéliser ses clients en leur apportant une nouvelle expérience de consommation
À quand remonte le e-commerce ?
L’histoire du e-commerce connaît 6 étapes importantes allant de sa naissance en 1960 jusqu’à sa dernière évolution en 2010.
La naissance : 1960
En 1960, naît le système de transfert de données informatisé (EDI) permettant de gérer les factures et les commandes. De là voit le jour Compuserve en 1969, un site d’envoi d’e-mailing.
Le commerce électronique : 1970
Michael Aldrich met en place un système de vente à distance reliant un ordinateur à un téléviseur, permettant aux personnes d’appeler et de transférer des données de façon sécurisée.
L’essor du e-commerce : 1980
Dans les années 1980, plusieurs entreprises développent leur système de vente en ligne. Il y a notamment la société Boston Computer Exchange créée par Alexander Randall et Cameron Hall ou encore la célèbre société française Minitel.
La montée en flèche : 1990 – 2000
C’est à partir des années 90 que le e-commerce devient à la mode et que voient le jour des grandes entreprises, pure player du web, qui aujourd’hui sont toujours actives. On pense par exemple à Amazon, eBay ou encore Paypal.
Les médias sociaux : 2010
En 2010, le e-commerce prend une nouvelle direction avec les services de promotion payante permettant la sponsorisation de contenu, tel que Facebook Ads. Voient aussi le jour les nouvelles méthodes de paiement comme Google Wallet.
Comment fonctionne un site E-commerce ?
Lorsque vous cherchez à acheter sur le web, vous allez taper le nom d’un produit/service dans le moteur de recherche. À partir de là, de nombreux résultats vont ressortir, et notamment des sites e-commerces qui proposent ce dont vous avez besoin.
Une fois arrivé sur le site de votre choix, vous êtes face à une multitude de produits. La disponibilité des produits est possible grâce à la connexion du site avec sa base de données. Cette base de données permet d’afficher les différentes catégories du site, les images correspondantes au bon produit ou encore d’afficher les bonnes descriptions et les stocks disponibles.
Lorsque vous avez fait votre choix, tous vos articles sont sauvegardés dans un panier électronique. Si vous passez à l’acte d’achat, toutes les informations de paiement sont cryptées, envoyées et traitées de manière sécurisée à distance.
Une fois le paiement traité, un logiciel de commande relié à un logiciel transporteur peut vous permettre de suivre l’arrivée de votre produit.
Quelles sont les différentes formes d’E-commerce ?
En e-commerce, on retrouve deux modèles
- Selon le profil commercial
- Selon le modèle commercial
Profil commercial
- B2B : forme de commerce où les entreprises vendent aux autres entreprises. Par exemple : vente de matériaux de construction en gros.
- B2C : forme de commerce où les entreprises vendent aux particuliers. Par exemple les revendeurs en électronique comme Boulanger.
- D2C : forme de commerce où les fabricants venant directement aux particuliers. Par exemple les producteurs de fruits et légumes au marché ou encore les marques telles que Nike ou Apple
- C2B : forme de commerce où les particuliers vendant aux entreprises. Par exemple, les emplois freelances.
- C2C : forme de commerce où les particuliers vendent aux autres particuliers. La plateforme eBay ou encore le bon coin en sont de parfaits exemples.
Modèle commercial
- Une boutique en ligne avec les produits de l’entreprise : c’est la forme la plus classique du e-commerce.
- Drop shipping : lorsque vous commandez des produits sur ce type de site, ils sont envoyés par une autre entreprise.
- E-commerce d’affiliation : c’est un site qui référence des produits, mais qui ne permet pas leur achat sur la plateforme, ni l’envoi. Lorsque vous souhaitez acheter un produit, vous êtes renvoyé vers le site du fabricant.
- Adhésion : ce sont des sites qui proposent des abonnements périodiques permettant à l’acheteur de recevoir des produits régulièrement (boxs mensuelles de produits de beauté ou paniers repas hebdomadaires par exemple)
- Marketplace : c’est un site qui regroupe plusieurs boutiques et qui permet l’achat sur celui-ci.
- Servicices : ce sont des sites qui permettent de vendre des services (des formations par exemple).
Quels sont les avantages et les inconvénients du E-commerce ?
Avantages
Les sites e-commerce permettent de toucher plus de clients du fait de leur disponibilité en 24/24H et 7/7J. De plus, ils représentent un coût moins élevé qu’une boutique physique (pas de loyer, pas d’équipe de vente…). Ces facteurs combinés permettent à une entreprise se lançant dans la vente en ligne d’effectuer davantage de marge (car elle peut vendre beaucoup plus avec moins de ressources à mobiliser).
Inconvénients
Acheter sur un e-commerce n’a pas que des avantages. En effet, lorsqu’un client achète sur Internet, il peut avoir des doutes à propos de vos produits, car il ne les a pas vus en vrai, testés ou a tout simplement peur de ne jamais recevoir ses produits. La plus grande crainte des consommateurs est le piratage des données bancaires.
La vente en ligne nécessite un service après-vente structuré pour gérer les retours beaucoup plus fréquents qu’en cas d’achat en boutique mais aussi les soucis d’acheminement…
La présence sur le web vous permet de toucher plus de personnes, mais il faut également faire face à une concurrence beaucoup plus féroce. S’il est aujourd’hui à la portée de tous de créer un e-shop fonctionnel, il faut bien avoir en tête qu’un produit en ligne a des milliers voire des millions de concurrents.
Pour terminer, un e-commerce demande de la patience et de l’investissement. En effet, le web est vaste et pour devenir visible il y a de nombreuses actions à mener, telles que le référencement naturel et/ou payant, la communication on et off line…
Comment réussir son E-commerce ?
Voici quelques conseils pour vous aider à réussir :
- Analyser le marché sur lequel vous vous trouvez : concurrence, prix, démographie
- Connaître votre client cible : tout savoir de lui vous permettra d’adapter votre site
- Construire un plan marketing
- Créer une identité de marque
- Mettre en place une stratégie de contenu
- Et bien sûr ; faire appel à des experts dans le domaine du web 😊
Qu’est-ce que le duplicate content ?
Le duplicate content ou contenu dupliqué correspond au fait de reproduire un contenu d’une page web à une autre. Il peut s’agir d’un copier-coller de l’intégralité d’une page ou alors seulement d’une partie.
La duplication de contenu pose problème au niveau du référencement naturel d’un site web. En effet, une page qui dispose de ce type de contenu va être moins bien référencé par les moteurs de recherche (Google, Bing, Yahoo, …), c’est-à-dire qu’elle va moins être mise en avant par rapport à une page qui possède du contenu unique et authentique.
Quelles sont les différentes catégories de duplicate content ?
Le duplicate content interne
Le contenu dupliqué Interne fait référence à un contenu identique sur plusieurs pages d’un même site.
Ce phénomène peut être causé par des erreurs techniques telles que :
- La mise en ligne d’un article dont le contenu est présent sur un PDF disponible sur le site ;
- L’intégration sur un site e-commerce de produits avec un texte similaire ou presque ;
- Un bloc de contenu qui se répète sur plusieurs pages du site.
Le duplicate content externe
Le contenu dupliqué externe correspond à un texte présent sur un site qui se retrouve sur d’autres sites. Ce type de duplicate content entraine les plus grandes pénalités infligées par les moteurs de recherche et peut amener à des complications judiciaires suite au non-respect de la propriété intellectuelle.
Quels sont les principaux cas de contenu dupliqué ?
On retrouve le duplicate content sous différents cas, cependant, nous allons nous concentrer sur trois cas qui sont le plus recensés :
Les pages identiques à 100%
Reproduire une page web dans sa structure est considéré comme du duplicate content. Au-delà de la structure, il y a le contenu qui compose la page. Le fait de reprendre, les mêmes images, le même texte, et même les sous-titres, est considéré comme tel. C’est aussi le cas pour le SEO. En effet, copier les bases meta comme les meta titres et meta descriptions s’apparente aussi à du duplicate content.
Les balises title et descriptions différentes, mais un contenu identique
Cette configuration peut aussi être considérée comme duplicate content. En effet, le moteur de recherche n’analyse pas seulement les balises et descriptions mais également le contenu à l’intérieur de chaque page. Votre page ne sera pas référencée de façon optimale.
Du contenu différent, mais des balises title et description identiques
Lorsque vous publiez du contenu sur votre site web, vous devez impérativement passer par l’optimisation du SEO qui va vous permettre de mieux référencer votre contenu. C’est-à-dire qu’il ressortira mieux que d’autres contenus et sera mis en avant sur la première page du moteur de recherche. Le fait de copier la configuration SEO d’une autre page web sera détecté par les moteurs de recherche et considéré comme de la duplication de contenu.
Quels sont les impacts du duplicate content ?
Nous en l’avons déjà évoqué au cours de cet article, mais les sanctions pour usage de duplicate content ne sont pas à négliger.
Cette pratique est interdite et a des conséquences sur votre référencement naturel et peut même avoir des conséquences juridiques.
Lorsqu’un internaute recherche une information, il va consulter plusieurs sites web pour avoir le plus de réponses possible. S’il tombe sur des articles qui sont tous similaires, le client ira sur votre site oui, mais n’y retournera probablement pas car il sera déçu.
Avoir du contenu dupliqué sur votre site influence le référencement naturel. Les moteurs de recherche référencent mieux les sites ayant du contenu unique et une configuration SEO unique. Avec ce type de contenu, vous serez forcément désavantagé. Google inflige même des pénalités qui peuvent aller jusqu’à la désindexation définitive du site.
Pour finir, le duplicate content s’apparente à du plagiat, qui est une pratique illicite et punissable pas la loi. En effet, c’est une pratique ne respectant pas la propriété intellectuelle. Le tribunal peut être saisi dans le cadre de cette pratique considérée comme une faute morale, civile et/ou commerciale.
« Selon les articles L335-2 et L335-3 du Code de la propriété intellectuelle, le tribunal correctionnel peut prononcer des sanctions graves : – 3 ans d’emprisonnement ; – 300 000 € d’amende ; – Si le délit est réalisé en groupe > 5 ans d’emprisonnement, 500 000 € d’amende. »
Que faire pour éviter le duplicate content ?
Vous l’aurez compris, le duplicate content est à bannir de votre stratégie de création de contenu. Cependant, cela n’empêche pas certaines personnes malhonnêtes ou mal informées de poursuivre leurs activités frauduleuses. Voici quelques conseils et outils qui vous permettront de produire un contenu authentique et de qualité :
La balise rel=canonical
Si vous avez des compétences en développement web, ce conseil est pour vous. La balise rel=canonical a été inventée par les développeurs de Google pour permettre aux créateurs de contenu aux moteurs de recherche d’authentifier leurs contenus comme étant la version originale ou principale. Cette pratique permet d’aider Google à faire le choix entre un contenu dupliqué et le contenu d’origine, unique.
Créer de la valeur ajoutée
Avoir de la valeur ajoutée va vous permettre de vous différencier de la concurrence et c’est ce qui va aussi attirer de nouveaux clients. En limitant les répétions et en rédigeant du contenu unique, vous allez créer une source d’information originale et authentique qui satisfera vos clients et les fera revenir sur votre site.
Les outils
Voici une liste d’outils qui va vous permettre de détecter si le contenu qui vous produisez se trouve déjà sur un autre site.
- SiteLiner: ce site permet d’analyser le contenu de votre site et de déterminer s’il possède du contenu dupliqué.
- Duplichecker : ce site permet d’analyser gratuitement (jusqu’à 1 000 mots) votre contenu textuel en ligne ou avant la publication. Vous pourrez voir les parties plagiées et uniques des articles, et par la suite apporter des modifications en conséquence.
- Kill Duplicate : ce site est un service qui détecte en temps réel les plateformes qui s’approprient votre contenu. En plus de détecter le duplicate content, il peut aussi prendre les mesures pour résoudre les problèmes.
Qu’est-ce qu’un call-to-action ?
Un bouton d’appel à l’action, plus communément appelé call-to-action (CTA) en anglais, est un élément visuel cliquable permettant de rediriger les visiteurs d’un site web, d’un blog ou d’un email vers une offre ou un formulaire.
Un call-to-action peut prendre plusieurs formes différentes, les trois principales sont :
- Textuelle : phrase cliquable. On parle alors d’hyperliens ou de liens hypertextes.
- Image : un encart photo ou illustration cliquable.
- Bouton cliquable.
Comment fonctionne un call-to-action ?
Lors de la création d’un call-to-action, il est généralement relié à une landing page (aussi appelée page d’atterrissage ou page de destination en français) où se trouve l’offre dont il est question. Voici quelques exemples d’actions précises vers lesquelles un call-to-action peut amener :
- Création d’un compte
- Abonnement à une newsletter
- Téléchargement d’un document
- Prise de rendez-vous
- Achat d’un produit
Lors de la mise en place du call-to-action, il faut veiller à ce que l’intitulé décrive explicitement ce qui se trouvera sur la page de destination. De plus, il faut qu’il y ait une cohérence entre les deux éléments, aussi bien d’un point de vue visuel qu’éditorial.
Quel est le but du call-to-action ?
Un call-to-action a pour principal objectif de convertir les internautes en clients ou prospects qualifiés. C’est un vrai pilier de la stratégie Inbound Marketing. Il doit s’inscrire dans la stratégie digitale établie en amont. Un call-to-action ne se place pas n’importe où sur une page, il dépend de vos attentes, de l’action souhaitée et du comportement projeté de l’internaute.
Il existe deux types d’emplacements pour un call-to-action : fixe ou en pop-up.
Fixe
L’emplacement fixe est plus simple à mettre en place, car l’url de renvoi est figée dans la page, quelles que soient les actions de l’internaute.
Pop-up
Le pop-up est plus impactant qu’un call-to-action fixe. L’effet d’apparition permet d’attirer l’attention du visiteur. Il est également possible de régler les conditions d’affichage pour que le pop-up apparaisse à un moment précis. Par exemple, vous pouvez faire apparaître le pop-up après que l’internaute soit descendu sur la page ou après un temps de 10 secondes sur la page.
Quels sont les bons conseils à retenir ?
Voici quelques conseils qui pourront vous aider à convertir les internautes en client ou prospects qualifiés :
- Un bon call-to-action est un call-to-action bien placé. Le CTA doit être positionné là où l’internaute va poser naturellement son regard. L’emplacement du CTA doit être pensé lors de la définition du parcours utilisateur. Le positionnement du CTA doit être réfléchi lors de la phase d’UX et d’UI design.
- Lorsque vous rédigez votre CTA, votre offre doit être claire et percutante. Préférez l’utilisation des verbes d’action qui décrivent clairement l’objectif du bouton, tels que :
- « J’en profite. »
- « Je découvre. »
- « Rejoindre la communauté. »
- L’utilisation des couleurs peut influer sur le taux de conversion de votre call-to-action. Veillez à designer le bouton et le fond en respectant votre charte graphique.
- Le call-to-action peut être illustré à l’aide d’un GIF ou d’une animation, ce qui va permettre d’attirer l’œil du prospect grâce au mouvement.
Qu’est-ce qu’un cookie en informatique ?
Un cookie est une information stockée sur votre ordinateur, tablette ou téléphone portable suite à votre visite d’un site internet.
Lors de votre première visite sur un site, une fenêtre s’ouvre pour vous proposer d’accepter ou de refuser les cookies utilisés par ce site.
Si vous acceptez, vous donnez l’autorisation au site d’enregistrer certaines informations à votre sujet, telles que votre langue, votre âge, vos données de connexion ou vos préférences. Les données sont conservées et permettent de vous reconnaître lors de votre prochaine visite sur le site. Ce sont les cookies qui permettent notamment à un site de vous proposer du contenu plus pertinent lors de votre prochaine visite.
La conservation des données varie selon le type de cookies, pouvant aller de 15 jours à 13 mois. Une fois ce délai écoulé, le site est dans l’obligation de vous demander à nouveau d’accepter ou non les cookies.
Quelle est leur origine ?
Les cookies voient le jour le 13 octobre 1994 sur le navigateur Netscape Navigator. Ils avaient pour but de détecter si les utilisateurs du navigateur s’étaient déjà rendus sur le site Netscape. Après le dépôt du brevet en 1995 par Lou Montulli, les cookies ont été intégrés à Internet Explorer 2.
À leurs débuts, les cookies ne sont pas connus du grand public. Ils étaient acceptés par défaut dans les navigateurs. Ce n’est qu’à partir de 2014 que l’on voit apparaître les fenêtres informant que la navigation sur le site inclut l’acceptation des cookies.
Quelles sont les différentes catégories et types de cookies ?
Les catégories
Tout d’abord, il existe cinq catégories de cookies :
- Les cookies nécessaires ou essentiels
Ils sont indispensables au bon fonctionnement du site et ne nécessitent pas de consentement. On retrouve parmi ces traceurs les cookies qui restreignent le contenu d’un site à une connexion ou à un abonnement.
- Les cookies de fonctionnalité
Ces cookies sont liés à l’expérience utilisateur. On retrouve dans cette catégorie les informations liées à la langue, la configuration régionale ou encore le type de navigateur. Tout comme les cookies essentiels, ils ne nécessitent pas de consentement.
- Les cookies de performance
Ils permettent aux entreprises de suivre les visites effectuées sur leur site en analysant le nombre, les sources ou encore la durée d’une session. Le plus courant étant celui de Google Analytics. Ces cookies nécessitent la plupart du temps un consentement sauf si les informations collectées sont anonymes et destinées à l’éditeur du site uniquement.
- Les cookies de ciblage marketing
Ils stockent toutes les informations relatives aux comportements des utilisateurs lors de la navigation. Ils permettent ensuite d’afficher des publicités qui correspondent aux différents comportements. Ces cookies requièrent un consentement de la part de l’internaute.
- Autres cookies
Ils répertorient des cookies qui sont actuellement moins connus et moins utilisés. On y retrouve par exemple les cookies des réseaux sociaux.
Les différents types de cookies :
- Les cookies de session
Ce sont des cookies temporaires qui expirent dès lors que vous quittez le site. Ils sont par exemple utilisés sur les sites e-commerce afin d’enregistrer votre panier d’achat.
- Les cookies permanents
Ils correspondent aux cookies qui peuvent retenir les informations de connexion telles que votre adresse mail ou numéro de compte, afin que vous n’ayez pas à les retaper ultérieurement ou afin de vous maintenir connectés.
- Les cookies internes
Ils appartiennent à la catégorie des cookies de fonctionnalité permettant de se souvenir de vos données et de vos préférences.
- Les cookies tiers
Certains contenus embarqués d’autres sites nécessitent l’utilisation de cookies tiers. La lecture d’une vidéo YouTube sur un site web déclenche le dépôt d’un cookie par YouTube qui comptabilisera la lecture de la vidéo. Vous pourrez par la suite retrouver des suggestions sur YouTube en lien avec le thème de la vidéo que vous avez consultée, même si vous ne l’avez pas consulté sur YouTube directement.
Quelles sont les règles à respecter ?
Afin de pouvoir mettre en place des cookies sur un site internet, il faut absolument qu’ils respectent les exigences du Règlement Général sur la Protection des Données, plus couramment appelé RGPD.
Le site peut être contrôlé par la Commission National de l’Informatique et des Libertés (CNIL), afin de s’assurer que les exigences sont respectées. En cas de non-respect du RGPD et de la législation française, des sanctions sont émises.
Voici quelques-unes des règles RGPD :
- Obtenir le consentement du traitement des données par l’utilisateur via un Call-to-action. Si le consentement n’a pas été clairement donné, les cookies ne doivent pas être déposés. L’absence de réponse équivaut à un refus.
- Selon la durée de conservation, les données doivent être correctement archivées, supprimées ou anonymisées.
- Le traitement des données doit être utilisé à des fins légitimes, explicites et précisément déterminées.
Retrouvez tous les critères RGDP pour un site conforme et en bonne santé.
Qu’est-ce qu’un nom de domaine ?
On appelle nom de domaine l’adresse qui permet aux internautes de se rendre sur un site web. Le nom de domaine sert à masquer l’adresse IP du site. Ce masque remplace la suite de chiffres qui composent l’adresse IP et permet d’avoir une adresse plus facilement reconnaissable et mémorable. En tapant le nom de domaine en entier dans la barre de recherche de son navigateur, l’utilisateur arrivera directement sur le site sans passer par la liste des sites proposés par le moteur de recherche (Google, Yahoo, Bing, Ecosia, etc).
De quoi se compose un nom de domaine ?
L’adresse d’un site internet est composée d’un nom de domaine et d’une extension. Elle est souvent présentée avec un préfixe. Prenons l’exemple de l’adresse du site Propulse : www.propulse.fr
- www : correspond au préfixe. Il s’agit de l’acronyme de World Wide Web, signifiant que le site est disponible sur le web et est accessible à tous.
- propulse : correspond au nom de domaine.
- .fr : correspond à l’extension.
Il existe de nombreux types d’extensions, les plus courantes étant :
- Les extensions nationales aussi appelées ccTLD (Country Code Top Level Domain) tel que les .fr, .es ou encore .de
- Les extensions génériques aussi appelées gTLD (Generic Top Level Domain) qui correspondent au .com, .net ou encore .info
Il existe un nom de domaine unique par extension. Par exemple, les noms de domaines ABC.fr et ABC.com sont différents et peuvent ne pas être détenus par la même marque. Pour éviter les confusions lorsqu’un utilisateur tape un nom de domaine dans la barre de recherche de son navigateur, il est recommandé de réserver l’extension .fr et .com. Les deux adresses pourront alors renvoyer vers le même site.
Quelles sont les étapes pour réserver un nom de domaine ?
Voici quelques étapes à suivre lorsque vous choisissez votre nom de domaine :
- Choisir un nom simple et facile à retenir. Le nom de votre marque est souvent le choix retenu.
- Vérifier la disponibilité du nom de domaine.
- Réserver si possible le .fr et le .com pour éviter la concurrence sur votre nom.
- Tester la pertinence du nom sur les moteurs de recherches.
Comment vérifier son nom de domaine ?
Il existe de nombreux sites internet permettant de vérifier la disponibilité du nom de domaine et de ses extensions comme par exemple : www.nom-domaine.fr ; www.ovhcloud.com/fr/domains ; www.gandi.net/fr
Il est important de vérifier sa disponibilité, car il existe déjà plus de 367 millions de noms de domaine dans le monde. Si le nom de domaine que vous espériez réserver n’est pas disponible, essayez différentes variantes en ajoutant ou en enlevant des traits d’unions entre les mots qui composent le nom de domaine.
Où déposer son nom de domaine ?
Les noms de domaine sont déposés sur des sites internet spécifiques, il en existe deux :
- Le premier est Afnic. Il permet de déposer des noms de domaines avec les extensions nationales.
- Le second est Icann. Il permet de déposer les noms de domaines avec les extensions génériques.
Cependant, il ne vous est pas nécessaire de déposer vous-même les noms de domaine sur ces sites. Vous pouvez passer par un Registrar (une plateforme de réservation de noms de domaine) comme OVH ou Gandi, son concurrent français.
Vous pourrez alors gérer vos noms de domaine de manière centralisée directement avec le registrar.
Combien coûte un nom de domaine ?
On entend souvent les termes « acheter un nom de domaine », cependant cette locution est inexacte. En réalité, il serait plus correct de dire que nous réservons un nom de domaine pour une ou plusieurs années. La réservation de noms de domaine s’effectue sous forme d’abonnements. À échéance de l’enregistrement de votre nom de domaine, il faudra le renouveler sous risque de voir votre nom de domaine être remis sur le marché. Cependant, vous disposez de nombreuses alertes vous rappelant l’échéance, ainsi que de délais supplémentaires allant de 0 à 45 jours selon votre extension de domaine.
La valeur moyenne d’un nom de domaine est d’environ 10 euros par an. Le coût varie généralement en fonction de l’extension ou de la rareté du nom de domaine. La spéculation existe aussi pour les noms de domaine. Certains noms de domaines, considérés comme stratégiques (comme les noms de domaines en 3 ou 4 lettres pouvant servir d’acronymes), ne sont disponibles qu’aux enchères.
Le premier nom de domaine au monde a vu le jour le 15 mars 1985 et portait le nom de symbolics.com. À cette époque, le dépôt de domaine était beaucoup plus simple, car il y avait plus de choix. Aujourd’hui, les noms de domaine suscitent pour certains des tensions pouvant aller jusqu’au conflit juridique. Ils peuvent aussi avoir un enjeu économique, dû à leur rareté et à leur potentiel sur le marché économique.
Qu’est-ce qu’un back-office en informatique ?
Généralement, lors de la création d’un site web dynamique, deux interfaces sont créées ; on parle de back-office et de front-office. Le front-office, souvent appelé simplement front, représente la partie visible du site. C’est l’ensemble des éléments qu’un utilisateur pourra voir lors de sa navigation sur le site.
Le back-office est un espace de gestion de contenu accessible par les administrateurs du site. L’administrateur peut modifier les éléments et les informations qui apparaissent sur un site internet depuis le back-office sans avoir à coder. C’est la face cachée du site.
Un back-office nécessite généralement l’utilisation d’une application Content Management System, en français sous le nom de Système de Gestion de Contenu, plus couramment appelé CMS. Cependant, il existe des alternatives où le back-office n’existe pas. On parle alors de site en dur que seul un développeur ayant accès à la base de données pourra modifier.
Comment est construit un back-office ?
Le back-office est construit par le développeur en s’appuyant sur le CMS choisi pour permettre à des gestionnaires de sites (non-développeurs) de modifier facilement le contenu visible sur le site. Le développeur doit s’assurer de créer une interface qui interagira correctement avec le front.
Combien y a-t-il de types de CMS ?
Il existe une multitude de CMS dans le monde, ayant chacun leurs fonctionnalités. Voici une liste des CMS les plus connus :
Chaque CMS a ses spécificités et est adapté à un certain type de contenu. Lors de l’utilisation de l’un de ces CMS, vous avez la possibilité de gérer des contenus tels que les pages, des images, des vidéos ou encore du son. Selon les CMS, vous pouvez intégrer une ou plusieurs extensions (aussi appelées plug-ins) et/ou widgets afin d’apporter plus de dynamisme au site internet.
Comment accéder au back-office ?
Lors de la création de votre site internet par une agence de communication, une URL de connexion au back-office et des accès vous sont fournis. Il s’agit d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe complexe. Une fois à l’intérieur du back-office, vous pouvez administrer les contenus du site en fonction des possibilités offertes par l’éditeur du site.
Quelles sont les alternatives aux sites sans back-office ?
Afin d’économiser les coûts en développement, certains sites ne disposent pas de back-office. Le contenu est alors figé et ne pourra être modifié que par un développeur ayant accès au code source du site. Ce type de site est considéré comme statique et sera peu évolutif. Il convient néanmoins pour les sites éphémères comme les sites web d’événements.
Quels sont les avantages d’un back-office ?
L’utilisation d’un back-office présente de nombreux avantages. En effet, la gestion du contenu du site peut être réalisée par plusieurs personnes grâce à la création de plusieurs comptes administrateurs.
Une fois le site développé, l’utilisation du back-office facilitera la mise à jour des informations et l’ajout de contenu. Le site pourra alors évoluer dans le temps et répondre aux enjeux SEO de mise à disposition des internautes de contenu pertinent et à jour.
Qu’est-ce qu’un CMS ?
Le Content Management System, plus connu sous le nom de CMS, est un système de gestion de contenu et un groupement de logiciels permettant de créer un site internet dynamique et évolutif. Afin d’être considéré comme CMS, un logiciel doit remplir plusieurs critères :
- L’utilisation simultanée par plusieurs personnes
- Pouvoir créer, modifier et mettre en ligne le contenu
- Gérer la mise en forme du site et l’intégration contenu séparément
L’un des plus gros avantages du CMS est le fait de pouvoir modifier, voire créer, son site internet sans passer par le codage, qui demande des connaissances dans le domaine du développement informatique.
A quand remonte le premier CMS ?
C’est dans les laboratoires du CERN, en 1989, que le chercheur britannique Tim Berners-Lee a développé le premier site web. L’objectif du site était des permettre aux scientifiques du monde entier de s’échanger des informations rapidement. En 1993, le projet World Wide Web et les logiciels sur lesquels il s’appuie ont été rendus libres afin que les utilisateurs puissent en modifier le code. Afin d’en faciliter l’utilisation, Tim Berners-Lee a développé le premier éditeur de site web. Ce fut la naissance du premier CMS, encore loin des possibilités offertes aujourd’hui par WordPress, Prestashop ou Shopify. En effet, ce premier CMS ne permettait que d’éditer du contenu texte et des liens, mais cela a suffi à démarrer la révolution digitale que le monde a connu par la suite.
Au fil des années et avec le besoin croissant des entreprises d’exister sur le web, les éditeurs de site se sont développés et enrichis. Certains CMS servent de base pour coder un site web, tandis que d’autres permettent la création de sites web intégralement sans faire appel à un développeur web. On parle alors de site en low-code ou no-code.
Comment fonctionne un CMS ?
Tout d’abord, il existe deux types de CMS :
- Open Source
- Propriétaire
Les CMS Open source
Ce sont les premiers types de CMS ayant vu le jour. Les CMS Open source donnent accès au code HTML du site internet du CMS, ce qui permet à la communauté d’apporter des optimisations et des modifications en continu. La création d’un site internet se fait soit par des templates ne nécessitant pas de coder ou bien via du code HTML. Les deux options sont possibles.
Les avantages
Ce type de CMS est gratuit, à l’exception de certaines fonctionnalités poussées. Il permet de créer des sites à l’aide de templates ou de lignes de codes ; ce qui lui permet d’être accessible à tous, sans être limité dans la créativité.
Après avoir construit le gabarit de chaque page, il suffit d’intégrer son contenu à l’emplacement qui lui est dédié.
Les inconvénients
Ces CMS peuvent de temps à autre avoir des failles de sécurité. Cependant, les Open Sources sont constamment surveillées, ce qui permet de détecter et de résoudre rapidement les problèmes constatés.
Les CMS Propriétaires
Ce deuxième type de CMS est plus récent. Contrairement au CMS Open Source, le code n’est pas accessible au grand public, les failles et améliorations ne peuvent être consultées que par les propriétaires du CMS. Ce sont généralement des CMS qui sont payants et nécessitent un abonnement.
Les avantages
Ces logiciels ne demandent aucune connaissance technique du codage. La construction des pages se fait seulement via un back-office, grâce à des champs de texte ou en glisser-déposer.
Les inconvénients
Un site internet construit avec ce type de CMS appartient au prestataire durant la période du contrat.
Si vous souhaitez migrer d’un CMS à un autre, la migration peut être difficile voire même impossible, car il est souvent impossible de récupérer les données nécessaires.
Quels sont les Content Management System les plus connus ?
Aujourd’hui, il existe de nombreux CMS dans le monde ayant chacun leurs spécificités. Voici une liste des CMS les plus utilisés dans le monde.
Les CMS Open Source
- WordPress qui représentait 39,5% des sites web dans le monde en 2021.
- Prestashop
- Drupal
Les CMS Propriétaires
- Shopify
- Joomla
- Wix
Pourquoi utiliser un Content Management System ?
Un site internet est aujourd’hui un outil indispensable pour une entreprise. En effet, il permet de générer des leads qualifiés, conforter sa légitimité ou encore de créer son commerce en ligne.
Voici quelques avantages à utiliser un CMS :
- Administrable par plusieurs utilisateurs en même temps, ce qui permet un travail collaboratif et un gain de temps.
- La majorité des CMS ont une sécurité renforcée. En effet, chaque CMS est maintenu par des développeurs Web qui restent en alerte sur les potentielles failles.
- Permet d’obtenir des sites responsive sans aucune connaissance technique.
- Une fois le site entièrement développé, le propriétaire du site peut mettre à jour lui-même, via un back-office, son contenu sans l’intervention d’un développeur.